Je me réjouissais de voir ce film. J’adore Johnny Depp; son image est pour moi indissociablement liée à Edouard aux mains d’argent, un film qui date déjà de plus 20 ans! Le thème, je le connais sous «toutes ses coutures», la Troupe de l’Îlot dans laquelle Wivine nage depuis ses 14 ans l’a mis en scène dans une très libre adaptation intitulée Psychan’Alice. Et puis, il y a cette fameuse 3D dont tout le monde ne dit que du bien depuis Avatar…
Eh bien, pour ma «première fois», je n’ai jamais «accroché» à cette 3D. A part quelques scènes intéressantes, comme celle de la chute d’Alice dans le terrier, pas de quoi tomber dans l’extase. Certes, cette copie de la réalité contribue — paradoxalement— à créer un monde irréel, mais l’effet vient d’avantage des décors, de jeux de couleurs et des acteurs. Je pense même que la 3D dessert le film dans les scènes du monde réel car le contraste entre les deux n’est pas suffisamment frappant.
Le jeu de Johnny Depp, son regard, ses yeux merveilleusement mis en évidence par un maquillage subtil, font de lui un Chapelier Fou unique! En fait, on devrait titrer «Le Chapelier Fou au Pays des Merveilles», tant son personnage éclipse parfois les autres. Il faut dire que si Mia Wasikowska compose une jolie Alice, je ne sais pas si le passage à une Alice adulte a apporté un «plus»… En tout cas, je ne suis pas le seul à avoir réagi négativement en la voyant, en armure — telle une Jeanne d’Arc, combattre le Jabberwocky.
Une agréable soirée, mais sans plus. Je sais, je suis «dur»…
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Document mis à jour le 24.04.2010